Diplomé d'un Master en Border Studies, programme trinational sous la tutelle de l'université franco-allemande, et d'une licence en lettres et traduction français et anglaise del'université de Yaoundé 1 je m'intéresse dans la perspective d'études doctorales à la (re)construction des Nations dans un contexte postcolonial et des manières de réparer un monde toujours plus incertain, face à la montée des ethno nationalismes et surtout face aux nombreuses crises et drames humanitaires qui affectent notre temps.
"Pour le jeune africain, subsaharien et spécialiste des questions de frontières, migrations et mobilité que je suis, la méditerranée est avant tout un entre-deux- un passage d'une importance majeure vu les enjeux géopolitique et humanitaire qui s'y entrelacent. Les flux migratoires importants sont souvent liés à des problèmes structurels tels que le chômage, la pauvreté, les conflits armés et les violations des droits de l'homme, ce qui rend la question des migrations extrêmement complexe et difficile à résoudre. En travaillant sur un projet de migration du travail de la coopération internationale allemande en Tunisie, j'ai eu l'opportunité de toucher du doigt ces réalités et de prendre conscience des défis qui se posent à nous. Cependant, malgré ces défis, je partage les convictions d'une jeunesse optimiste qui veut concevoir la Méditerranée comme espace d'opportunités et d'échanges pour une coopération internationale efficace et durable. En tant que région de contact et de dialogue entre les cultures, la Méditerranée peut, et doit (re) devenir avant tout un lieu de convergence et de collaboration entre les peuples et les pays. Et c'est en mon sens où réside encore plus l'intérêt de notre office transméditerranéen car repenser la méditerranée ensemble c'est se mettre sur la voie irréversible d'un dialogue collaboratif qui commence ici par la jeunesse. "