Anna Anikpara Damon est doctorante en 1ère année dans le laboratoire TELEMMe d'Aix-Marseille Université. Elle travaille sur les prisonniers algériens déportés sur l'île Sainte-Marguerite (Cannes) durant la colonisation française de l'Algérie (1841-1884), sous la direction de Karima Dirèche (TELEMMe) et Alain Messaoudi (Université de Nantes).
« Je travaille sur un corpus de sources en français et en arabe conservées aux Archives Nationales d'Outre-Mer (Aix-en-Provence), qui documentent l'histoire de l'internement et de la déportation comme modes de répression des Algériens durant la guerre de conquête, mais aussi l'histoire quotidienne des prisonniers en exil sur une île de la Méditerranée. Avant de commencer mon doctorat, j'ai fait un master d'histoire intitulé "Monde méditerranéen médiéval" à l'Université Paris-Sorbonne, dont l'approche était de penser la Méditerranée comme un espace commun du monde musulman, de l'Empire byzantin et de l'Occident latin, trois espaces souvent cloisonnés dans la recherche en histoire.
J'espère que la création d'un Office Transméditerranéen de la Jeunesse permettra de repenser et renouveler les dynamiques de pouvoir qui régissent les liens entre les pays des rives de la Méditerranée. »